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Les vases Lalique, de véritables œuvres d’art

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La famille Lalique est, depuis trois générations, spécialisée dans la fabrication d’œuvres d’art, de bijoux et de vases en cristal. Gros plan sur cette famille et plus particulièrement sur les vases Lalique !

La maison de luxe Lalique

René Lalique, artiste verrier fondateur de la maison Lalique et véritable sculpteur de lumière, a créé, tout au long de sa vie, une collection de pièces exceptionnelles en cristal. Elles sont de nos jours exposées dans plus de quarante musées à travers le monde, dont le musée qui porte son nom, ouvert en juillet 2011 à Wingen-sur-Moder en Alsace.

Zoom sur les emblématiques vases Lalique

Le vase Lalique apporte un réel esthétisme à votre décoration d'intérieur

Le vase Lalique apporte un réel esthétisme à votre décoration d’intérieur

Depuis de nombreuses années, la collection Lalique propose à la vente de nombreux bijoux et éléments de décoration en cristal, dont ses emblématiques vases. Ces pièces sont vendues dans de nombreux pays. Vous avez donc la possibilité d’acheter des vases Lalique https://www.cristalartdeco.com/vases-lalique.htm par exemple.

Coutumière de l’excellence et du bon goût, la maison Lalique propose différents modèles exclusifs de vases dans leur collection d’art. Vous y trouverez tout type de vase en fonction de votre style ou des dimensions souhaitées, sans oublier leurs œuvres d’art en édition limitée, comme par exemple le magnifique vase Révélation Bacchantes, crée par les maîtres-verriers réputés de la maison selon la technique ancestrale de la cire perdue.

Art et luxe : focus sur les vases de la maison Lalique

La maison Lalique, c’est à l’origine un seul homme. René Lalique nait à Aÿ-en-Champagne, dans la Marne, en 1860. Mais il passera la majeure partie de sa jeunesse à Paris, et c’est là qu’il entrera comme apprenti chez un fabriquant-bijoutier, tout en suivant des cours à l’école des Arts Décoratifs. Dès 1886, il fabrique ses créations de bijouterie dans son propre atelier parisien. Elles surprennent et séduisent par leur amour de la nature et leurs formes novatrices. Lalique est aussi marqué par l’Antiquité et le Japonisme, très en vogue à l’époque, surtout depuis les Expositions universelles de 1867 et 1878.

Il change ensuite d’atelier, s’installe près de l’Opéra, et fait ses premières créations en verre. Son talent, que ce soit en bijoutier ou en maître-verrier, ne cesse d’être remarqué. Il n’est pas rare de voir quelques scarabées, libellules et autres papillons porter superbement des pierres précieuses dans ses bijoux : Lalique introduit la nature et les courbes élégantes partout. La fortune vient avec le succès, ainsi qu’un grand mariage et un hôtel particulier. Il servira à la fois d’atelier, de hall d’exposition, et d’habitation. René Lalique se distingue aussi par la création de flacons de parfum, de vases et de chandeliers.

Ce n’est pas tout : car si Lalique est reconnu par ses pairs comme l’un des plus importants concepteurs de bijoux de style Art nouveau français, sa production deviendra rapidement très diversifiée, avec des objets en cristal pour la table, des coupes, des vases, des luminaires, des statuettes…Il créera même des bouchons de radiateur de voitures, des décorations pour les wagons-restaurants du mythique Orient-Express, en 1929, ou pour les salles à manger du paquebot Normandie, en 1936.

Mais revenons à cette ascension fulgurante. A partir des années 1910, la passion du verre va devenir prédominante pour René Lalique. Il abandonne presque l’art du bijou. Pour les vases, c’est l’époque d’or qui commence. Il installe finalement sa fabrique, et ses ouvriers qualifiés, à Wingen-sur-Moder en Alsace, en 1921. Le succès ne le quittera jamais. Il sera éclatant dans les années 30, mais tout s’arrête brutalement avec la deuxième guerre : l’usine d’Alsace est fermée par l’armée allemande, et René Lalique, qui meurt en mai 195, n’aura pas le bonheur de la voir ré-ouvrir de son vivant. Il repose au cimetière du Père Lachaise, à Paris.

Reste l’œuvre, qui a continué jusqu’à nos jours. Le style Lalique, et ses vases en témoignent tout spécialement, c’est tout d’abord une base d’art déco. Il correspond à son époque de création, mais n’a jamais peur de la modernité, avec des formes géométriques et des lignes épurées. C’est aussi une optique foncièrement naturaliste, avec l’intrusion de végétaux, d’animaux, et les lignes arrondies et superbes de femmes. La matière est travaillée de façon à magnifier le contraste entre le verre transparent et le verre satiné, à ajouter des éclats nobles comme l’émail, l’or ou le platine, ou à colorer dans la masse de teintes somptueuses.

Ce qui distingue particulièrement René Lalique par rapport à d’autres créateurs contemporains, bijoutiers ou maître-verriers, aux-aussi de grand tallent, c’est que très rapidement, dès les années 1925, ses créations ont su s’orienter vers une production industrielle qui ouvre le domaine du luxe et des nobles matières vers le domaine des objets usuels du quotidien. Cette philosophie a perduré jusqu’à nos jours. Le vase Lalique, à la fois luxueux, accessible et pratique, est le meilleur témoin de cette belle démarche.

Dans les nouveautés de l’année 2018, l’emblématique collection « Hirondelles » propose plusieurs vases, dont par exemple le superbe vase bleu saphir, avec hirondelles en relief tamponnées de platine argenté. Le modèle blanc incolore satiné est tamponné à l’or jaune 24 carats. C’est un envol de verre magistral, mais comptez tout de même au moins 12 500 euros pour le grand modèle (39 cm de hauteur et un poids de 10 kg).

A la fois spectaculaire et épuré, le vase « Tanega », créé en 2013, séduit par ses formes simples de cristal transparent, alors qu’une large feuille d’automne en relief, aux coloris mordorés, s’enroule voluptueusement sur le corps de l’objet. Il fait 35,5 cm de haut, pèse 7,25 kg, et coûte presque 10 000 euros. Le prix de l’excellence. Car avoir un vase Lalique dans les mains, c’est pouvoir apprécier un poids généreux de cristal, et toucher des courbes à la douceur inégalée. C’est aussi le plaisir des yeux et des jeux raffinés de transparence.

D’une décoration beaucoup plus fournie, le vase « Languedoc » est une plante à lui tout seul. En cristal satiné repoli et en forme de boule, de coloris vert vif, ambre, violet ou bronze, il décline ses écorces pointues sur tout son tour. Magistral. Créé en 1929 par René Lalique, il est toujours proposé : son succès ne se dément pas. Le petit modèle, haut de 12 cm, coûte dans les 850 euros. Le grand modèle mesure 33 cm de haut, pèse 14,5kg, et coûte dans les 13 500 euros.

Le vase Lalique « Cynara » est un peu de la même veine, lui-aussi en forme de boule et d’inspiration végétale, mais d’une ligne plus épurée. Disponible en incolore et en coloris gris, vert et violet, il fait 21 cm pour 4,8kg, et coûte 3 600 euros. Il est inspiré du modèle de vase « Armorique » créé en 1927 par le maître verrier.

Toujours fasciné par la beauté éphémère des fleurs, René Lalique crée dès 1912 un vase à la cire perdue, en verre patiné bleu et paré d’un motif d’anémone. En 2016, c’est toute une collection qui sortira de ce motif. Intitulée « Anémones », elle présente des vases de diverses couleurs (vert, fuchsia, bleu nuit, blanc transparent…) et tailles (le grand modèle fait 49 cm et 16 kg, le modèle moyen 32,5 cm et 5 kg), des coupes, des flacons et des photophores assorties. Dans une habile répétition graphique, les fleurs rondes et ouvertes dansent tout autour du vase. C’est tout un jardin enchanté qui s’offre à vous.

Mais notre préféré est incontestablement le vase en cristal transparent et satiné évoqué plus haut, le vase « Révélation Bacchantes », également appelé vase « Naïades », et réalisé à l’aide de l’ancienne technique de la cire perdue. Né en 1927, il est recréé à l’identique en 2017, et sa beauté est toujours aussi époustouflante. En forme d’éventail élégant ouvert sur les deux côtés, le vase affirme son petit air art déco, sur 31 cm de hauteur. Pour acquérir le vase actuel, comptez 3 500 euros. Les pièces plus anciennes n’ont plus de prix…Sur le bandeau central vertical, il présente une suite gracieuse de quatre corps féminins en relief, qui semblent nager vers le haut. Quelle grâce !

Ce ne sont que quelques exemples, mais, on le voit, la Maison Lalique n’a pas dit son dernier mot ! Grâce à des modèles plébiscités et toujours disponibles, elle a l’assurance de plaire. Grâce à des collections toujours renouvelées, avec goût mais dans un esprit de découverte, elle sait aussi nous surprendre. Les créations d’art de la Maison Lalique orneront nos tables et nos salons sans faillir, pour de nombreuses années encore.